Il est arrivé vendredi dernier, notre beau Z7 de démo ! Avant la journée de formation que Nikon nous proposait mercredi, au Jamel Comédy Club.

 

La curiosité l’a emportée. Déballé, batterie chargée, le nouveau 24-70 f/4 S verrouillé sur le boitier, il se glisse furtivement dans mon fourre tout accompagné de la bague d’adaptation et du 14-24 que je chéris particulièrement. Allez va, j’ajoute le 105 macro !...

 

Une petite sortie photo prévue avec un ami sera l’occasion rêvée de voir ce que le joujou à dans le ventre.

 

En Nikoniste averti, la prise en main du Z7 m’est instinctive, je retrouve immédiatement mes marques tant au niveau de l’organisation des menus que des touches et molettes de raccourci. Le viseur électronique est excellent, on oublie que c’est une visée électronique, le dégagement est très confortable, le réglage de dioptrie parfait (et oui, fait pas bon vieillir ma pauv’ dame !).

 

Le 24-70 du kit est ramassé et léger, ce qui donne un ensemble équilibré avec une très bonne prise en main.

 

La journée s’écoule, je teste la bague d’adaptation avec le 105 macro et le 14-24, aucun problème de compatibilité, et on conserve la vélocité des objectifs.

 

De retour à la maison, je laisse les photos sur la carte mémoire, le Z7 dans son fourre tout, je préfère laisser mijoter, ne pas être dans l’euphorie de la prise de vue… Non je rigole, j’ai oublié le lecteur de carte sur mon bureau chez Digimage !... Seulement voilà, début de semaine chargé, préparation de notre salon et le mercredi arrive sans que je l’ai vu venir, départ pour la formation Nikon, TGV à 6 du mat’ je n’ai toujours pas regardé mes photos.

 

La formation dure toute la matinée, le Jamel nous a concocté cinq tableaux de danse avec la complicité de Little Shao, photographe que je qualifierais d’urbain dont j’adore le travail. La lumière est belle et parfois difficile, il faut bousculer la « bête ».

 

Je quitte le Jamel en début d’après midi, bien décidé à profiter de la vie Parisienne, je n’ai fait réserver mon TGV de retour qu’à 19H30. Au programme le Musée d’Orsay et la rétrospective Picasso période rose et période bleue, absolument revoir la petite danseuse de quatorze ans de Degas puis l’Orangerie pour me pâmer devant les Nymphéas de Monnet. Trainer dans la rue également, la courroie de mon hybride entortillée autour du poignet, prêt à réagir au moindre événement. Avant de reprendre le TGV, je fais un dernier crochet par le Marais pour déguster un Hot Dog chez ma copine Laure. Son estanco Clark’ Hot Dog et dans la ruelle en face du métro St Paul, les meilleurs Hot dog de tout Paris, sans rire !

 

Dans le train je m’effondre, au point de faillir manquer l’arrêt à Avignon !

 

Ce n’est donc que le jeudi matin que je visualise mes photos… Les résultats sont très très bons, le rendu est naturel avec la petit touche chaude de Nikon, le 24-70 extrêmement piqué, la mesure de lumière parfaite. Je pourrais n’utiliser que mes jpeg sans aucune retouche supplémentaire tant le tout est équilibré (je mets tout de même mon petit grain de sel en traitant mes NEF !). La dynamique n’a pas encore été mesurée, elle me semble encore supérieure au D850, champion en titre dans ce domaine.

 

Le seul petit bémol à cette avalanche de compliments pour le Z7 serait l’autofocus qui manque selon moi d’une certaine vélocité, perfectible donc. Ce n’est pas un APN fait pour le sport ou la photo d’action, il trouvera son public chez les paysagistes, les portraitistes, le studio, un appareil fait pour les contemplatifs dont je suis, et là ce n’est que du bonheur !

 

Regardez les photos jointes à l’article et faites vous votre propre idée, et surtout venez le prendre en main chez Digimage, il n’attend que vous…

 

PS : venez avec une clé USB, nous vous copierons les fichiers de la carte XQD afin que vous puissiez les analyser tranquillement à la maison.

Partager cette publication